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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 23:40

 

 

Fête religieuse

Le jeudi 12 janvier nous avons participé à une fête religieuse qui rassemblait des dizaines de milliers personnes. Dès 7 heures une messe était donnée en plein air en face de l’église, certains participaient, d’autres se préparaient au défilé. Quand la messe fut finie ; le défilé démarra, un mélange de musique, de gens costumés dans leurs habits traditionnels représentant leurs régions (indiens d’Amazonie, …), de groupes politiques, de chars …tout ça accompagnés de bières et bien sûr, de pétards !

les bahianaises se préparent

Durant plusieurs heures les groupes défilèrent devant nous dans une ambiance très festive au rythme des musiques. Le défilé doit rejoindre l’église de Bonfim située à 6 Km, des chapiteaux sont dressés tout le long du parcours ainsi que des estrades ou se positionne la police militaire. Celle-ci patrouille aussi à pied ou à cheval. Nous n’avons pas suivi le défilé car au fil des heures la bière coule de plus en plus dans les gosiers desséchés des participants avec tout ce que cela entraîne …

Musiciens1

La fête s’est terminée tard dans la nuit …

Quelques photos : procession-Salvador procession-Salvador


Navigation de Salvador de Bahia à Joao Pessoa

Antoine se repose

Nous sommes partis le 14 pour Joao Pessoa soit 450 milles avec Antoine, notre mousse à bord. Nous avons rencontré des conditions de vent et de courant assez pénibles (courants contraires importants, grains violents accompagnés de vents dans le nez, calmes plats donc bouzin …). De plus de nombreuses barques de pêcheurs non éclairées ou s’éclairant occasionnellement ont été présentes durant tout notre parcours ce qui nous a imposé une veille très attentive de jour comme de nuit. De très nombreuses plates-formes de forage  sont situées près des côtes (le Brésil est en train de devenir un exportateur de pétrole important).

Nous avons pêché une belle dorade coryphène d’environ 1 mètre, on aurait pu manger à 15 dessus, nous avons pensé faire des bocaux n’ayant pas de congélateur mais la flemme nous a soudain pris … et les conditions n’étaient pas faciles ! interdiction de remettre la ligne pendant 3 jours…(ordre du capitaine)

dorade bleue

Sylvie nous a fait du pain et de la brioche, délicieux.

Ns sommes actuellement à Jacaré près de Joao Pessoa dans une petite marina à l’intérieur des terres, au calme. Les gens sont très accueillants, enfin c’est agréable de pouvoir sortir avec sac, appareil photo de jour comme de nuit. De là nous rayonnerons vers des sites intéressants dont Olinda située près de Récife.

 Quelqques photos : navigation-Salvador-Joao-Pessoa navigation-Salvador-Joao-Pessoa

Visite d’Olinda située près de Récife : Olinda Olinda

Olinda 5

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 21:30

Vendredi 5 janvier

 

Nous sommes au mouillage près d’une petite île dans la baie de tous les saints, petite plage de sable blanc avec cocotiers, les oiseaux chantent, les pêcheurs dans leur petite barque mettent leurs filets, tout est calme, paisible, ciel bleu,  température extérieure très agréable pour la saison, petit déj en maillot de bain, pain frais et brioche maison, on peut dire : « qui qu’est mieux que nous ! »

 

Depuis 6 mois, tout a été très vite, nous sommes passés d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, certes nous avons voyagé en bateau, moins rapide que l’avion mais les changements étaient importants ; culture, vie quotidienne et navigation. Nous avons fait 5 000 miles depuis la Trinité. Nous avons eu besoin de faire une pause, retrouver le plaisir et la tranquillité des mouillages, sans contrainte de temps, le besoin de digérer et de revivre tous ses moments de partage et de rencontre, « faire un peu le vide avant de refaire le plein » car il nous reste 6 mois. A partir du 15 janvier, nous remonterons les cotes brésiliennes jusqu’au 19 mars (date de notre expiration de visa) ensuite, nous pensons remonter sur les Antilles et ramener « Malysse » en France, mais rien n’est encore confirmé. Y a qu’un impératif, rentrer à Nantes autour du 15 juin….

 

Quelques impressions sur notre traversée : Nous sommes donc partis de Mindélo, sans trop savoir ce qui nous attendait et comment nous allions réagir, un peu d’appréhension et d’inquiétude les deux premiers jours. Loin de tout, on vit au rythme simple d’une journée qui démarre à l’aube, le lever du soleil où l’on installe la ligne de pêche pour la journée, puis  petit déjeuner pour ceux qui se lèvent plus tard. On fait le point sur le livre de bord et la carte toutes les 4 heures, on en profite pour calculer le nombre de miles parcourus (une fois passé l’équateur, noter la position en degré sud, on est bien dans l’hémisphère sud !!! ). On règle les voiles de temps en temps, même si nous n’avons pas beaucoup changé de cap et d’amure pendant les 2 000 miles. On regarde la mer pendant des heures et ce qu’elle nous inspire, on rêvasse ! On admire les nuages, leurs formes et leurs couleurs, là, y a de quoi s’occuper des heures !. On cuisine et l’on savoure les petits plats préparés en mer dans les conditions un peu sportives. On sieste bien sûr et l’on bouquine. On prépare la navigation de nuit en mer, c’est à dire, on prévoit si possible la force et direction du vent, on réduit la voilure, plus confortable pour dormir.  Chacun prend son quart de trois heures, cool à 4, on se repose pendant 9 h et on dort au moins 6 à 7h , c’est royal ! J’oublie quelque chose d’important : le coucher du soleil et l’apparition de notre copine la lune qui nous souhaite bonne nuit et de beaux rêves … Si possible ! car les cauchemars  hantent nos douces nuits en mer, pourquoi donc ? sans doute, comme dans le désert, sans repère, ça cogite dur….parfois on se sent seul, au milieu de cette immensité ; heureusement il y a aussi beaucoup de sensation de plaisir, cette impression de liberté qui est difficile à d’écrire,  la mer est douce et le vent agréable, on prend le temps de ne penser à rien.

Le quatorzième matin, on croise quelques  pêcheurs, quelques phares clignotent et nous font des clins d’œil, toujours pas de terre en vue. On se prépare à l’arrivée, douche, certains se rasent, vêtement propre, y a un peu d’excitation à bord… et là,  terre –terre, des immeubles à perte de vue, et oui,  c’est l’Amérique ! …. Surprise en arrivant au ponton, accueil chaleureux, séquence émotions : content de poser pied à terre, heureux d’avoir traversé sans difficulté en 14 jours, le bateau et l’équipage sont en état, aucune réparation à faire …Sourires et soleil radieux.

 

 

Salvador :

C’est la semaine avant Noël, quel dépaysement, difficile de se croire en période de fêtes de fin d’année, le décalage est important, imaginez la crèche et le sapin de noël en plein été !

 

Saka Noël

 

 

Ambiance de fêtes et quelques vues dans la vieille ville de Salvador de Bahia :

 

Noël à Salvador

 

 

 

vieille ville2

 Quelques photos de Salvador de Bahia : Salvador-de-Bahia Salvador-de-Bahia

 

 

Notre plage privée

Notre plage privée !

 

La baie de tous les saints  où nous avons passé 15 jours à vagabonder de mouillage en mouillage,à remonter le Rio Paraguacu.

 

Marché Maragogipe 1

 

Marché de Maragojipe : Maragojipe Maragojipe

 

mouillage Santiago Do Iguape

Bahia de Iguape : Baia-de-Iguape Baia-de-Iguape

 

Bom jesus3Bom Jesus : Bom-Jesus Bom-Jesus

 

 

Quelques photos de la Baie de tous les saints / Baie--de-Tous-les-Saints Baie--de-Tous-les-Saints

 

 


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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 20:14

Bonne année 2012

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 19:58

Le samedi 3 décembre à 9h30 nous quittons le ponton de Mindélo pour une traversée d’environ 2000 milles (soit approximativement 15 jours de mer) à destination de Salvador de Bahia.

coucher de soleil

Le moteur tourne pour déborder la pointe l’île puis les voiles prennent le relais, cap 210°.

Les lignes sont mises à l’eau, les poissons n’ont qu’à bien se tenir. En fait nous perdons 2 leurres et bas de ligne en peu de temps !!! Il faut revoir nos montages car à ce rythme nous n’aurons plus d’appât à la fin de la journée. Nous préparons un far breton et enfin une dorade coryphène vient agrémenter notre menu. 

La première nuit est un peu agitée (il faut prendre ses repères), les siestes de l’après-midi seront bénéfiques. Préparation d’un crumble pommes – poires par Sylvie (délicieux comme d’habitude).

Les repas sont importants car ce sont quasiment les seuls moments de la journée où tout le monde se retrouve.

Les jours se succèdent et chacun trouve ses marques, la chaleur monte doucement, la pêche n’est pas au rendez-vous car de très nombreuses algues flottent à la surface de l’eau.

La pêche continue par de nombreuses prises de « hérissons de mer », Jean-Pierre abandonne.pendant 3 jours , des algues en quantité, rien à comprendre, pas de terre en vue !

Hérison de mer

Le 6 décembre un collier de serrage lâche et les 300 litres d’eau potable se retrouvent dans les fonds. Plus d’eau douce hormis le petit dessalinisateur qui produit 5 litres à l’heure quand il le veut bien et les bouteilles d’eau minérale.

Le 7 décembre une belle dorade coryphène de 132 cm est remontée à bord (on en mangera pendant 4 jours à toutes sauces !). Aucun bateau en vue.

Pascal et la dorade

Nous prenons de temps en temps des fichiers météo pour voir la position du pot au noir qui évolue sans cesse (crainte de tous les marins de cette zone sans vent avec de temps à autre des grains violents de 30, 35 nœuds accompagnés de pluies diluviennes, nous essaierons de prendre une douche collective sous un grain mais celui-ci s’arrêtera alors que nous sommes juste savonnés). Nous pensions avoir trouvé un passage mais celui-ci se referme alors que nous arrivons dessus pour se développer par la suite et nous accompagner pendant plusieurs jours, super !!! Nous sommes obligés d’utiliser le moteur pour avancer (autrefois certains bateaux sont restés bloqués 1 à 2 mois à se faire balloter par la houle !)

nuages

pot au noir 2

Samedi 10 décembre fabrication de pain, tarte au citron, cake aux olives, blanquette de poisson pour le dimanche !!! Excellent repas mais nous commençons à saturer du poisson.

Dans la nuit un cargo nous arrive droit dessus à 20 nœuds et Pascal doit l’appeler à la VHF (système de communication entre bateaux), il nous répond et dévie sa route (ns n’avons qu’un petit feu en tête de mât et sur l’immensité de la mer, à la passerelle d’un cargo on ne voit rien d’autant plus qu’ils ne font pas une veille attentive).

Le dimanche 11 décembre à 10H57 nous passons la ligne ! Certains sont baptisés mais pas tous qui ont réussi à y échappe (le capitaine subit le baptême alors que le « règlement » interdit aux équipiers de rebaptisé quelqu’un qui l’a déjà passé, on ne respecte plus rien !!!)

Saka passe l'équateur

détail carte papier

douche

Dans la nuit un porte container de 270 mètres nous fonce dessus à la vitesse de 22 nœuds, Pascal doit l’appeler à la VHF, celui-ci nous baragouine quelque chose que nous ne comprenons pas, je le fais répéter mais pas mieux, je sais tout de même qu’il nous a vu et bien que tchi il continue sa route comme s’il n’y avait rien (je ne peux pas dévier ma route car j’ai peur qu’il l’interprète mal) et nous la coupe à environ 50 mètres. Un bateau que l’on voit apparaître à l’horizon met entre 20 mn et 30 mn pour être sur nous à cette vitesse.

Tous les soirs Jean attend sa copine « LA LUNE » mais tous les soirs elle se lève de plus en plus tard, 19H, 20H, 21H, 22H, 23H, 00H …alors il est de plus en plus triste !!!!

La nuit trouver le sommeil n’est pas évident car il faut trouver la bonne position, se caler et faire abstraction de tous les bruits, surtout de la dérive qui cogne violemment (comme dit Sylvie, elle fait chier cette dérive).

Le  mardi 13 décembre une belle dorade coryphène est pêchée par Sylvie qu’elle aura de la peine à  remonter avec le moulinet mais nous décidons de la relâcher car nous sommes encore saturés de poisson !!!

dorade 132 cm

Le bateau gitant sur tribord et les toilettes étant sur bâbord l’évacuation est difficile et nous devons utiliser des bouteilles d’eau de mer pour mieux évacuer …

Le mercredi 14 décembre l’axe de la gazinière lâche, maintenant elle n’est plus sur cardan donc elle ne suit plus les mouvements du bateau, ce qui est ennuyeux …fini les bons petits plats …

Jean-Pierre nous prépare, alors que nous allons à plus de 7 noeuds, des galettes bretonnes (avec de la farine de blé noir bien sûr), galettes complètes, beurre sucre ....mieux qu'au restaurant !

galette oeuf fromage

Sur les derniers jours nous avons fait des moyennes de 160 milles sur 24 heures, nous sommes contents.

Nous continuons à bien avancer et le samedi suivant nous sommes proches des côtes et nous entrons dans la baie de tous les saints à 17 heures pour rejoindre le terminal Nautico. Sur le ponton beaucoup de monde nous attend, l’accueil est très chaleureux et une caipininha fraîche nous est servi.

Vue de Salvador 2

Nous aurons mis 14 jours et quelques heures pour parcourir 2036 milles.

Accueil sur le ponton

 

Voir album photos : Traversee-ocean-Atlantique Traversee-ocean-Atlantique

 

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:10

Nous sommes bien arrivés à Salvador samedi après 14 jours de traversée, content de nous, acceuil très chaleureux.

 

 

 

Salvador

 

 

 

Un cap'taine heureux !

 

 

Arrivée Salvador

 

 

Et La Grande Mousse ravit

 

 

Arrivée Salvador Syl

 

 

Nous vous donnerons quelques détails et anecdotes de notre traversée dans quelques jours.

 

 

 

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 21:48

La mer est belle, la chaleur est écrasante

Bon vent..

Nous avons pété les scores : 159 milles en 24h !!

Tout va bien à bord.

L'eau est à 28°C... excellente pour la douche sur la plage arrière du bateau.

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 22:33

Tout va bien à bord.

Nous avons le vent dans le nez... vive le près ! 

Il fait très chaud jour et nuit.

Demain on fait péter le champagne pour le passage de la ligne !!

 

Capture-d-ecran-2011-12-11-a-13.22.46.png

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 00:20

 

Mindélo, dernière escale avant l’Amérique, 2000 milles (soit environ 3700 km)

Changement d’équipier, Jean-Pierre nous quitte et est remplacé par Jean et Jean-Pierre.départ le 3 décembre à 8H03,

Nous devons procéder à l’approvisionnement du bateau (vivres, eaux …) mais auparavant nous voulons profiter de différentes îles et de la beauté des paysages, tous très différents.

Nous devions nous arrêter à Maïo mais les autorités ont refusé de nous faire nos visas, nous ne pouvions donc pas débarquer sur les îles.

Nous décidons de prendre le ferry pour l’ile de Santo Antao afin d’y passer 2 jours.

Une fois sur place nous prenons un transport en commun qui nous amène à Ponta Do Sol

Le lendemain nous louons les services d’un transport en commun car nous sommes 6 (nos 2 équipiers et leurs femmes et nous 2) ; un parcours est défini avec le chauffeur. Il nous emmène à Paul, Fontainhas,  Ribeira Grande, Coculi, Corda,Faja de Cima ….

IMGP3835

Nous découvrons des paysages verdoyants magnifiques, des canyons, un volcan, des hectares de culture de canne à sucre (beaucoup de cultures sont en terrasse), culture de manioc, caféiers, bananiers, goyaves, papaye ….

S A 7

Nous visitons une rhumerie très artisanale (les pieds de cannes à sucre sont pressés entre 2 rouleaux entrainés par des bœufs). Les poules côtoient les canards, les cochons dans la cour où se déverse le jus de canne dans un bac en ciment à même le sol. L’alambic chauffé au feu de bois est rudimentaire et la fabrication de la mélasse se fait dans un bac en ciment, lui aussi chauffé au feu de bois. Nous goutons le rhum qui serait vraiment efficace pour déboucher les WC les plus récalcitrants. Le tout est vendu dans des bouteilles récupérées de-ci de là.

La période autorisée pour la fabrication du rhum est de janvier à juin.

fabrication du grog

A Ponta Do Sol un tout petit port de pêche abrite quelques barcasses qui pour entrer et sortir prennent de gros risques car la passe est très étroite et les déferlantes permanentes. Quand ils rentrent (ils sont au moins 10 par bateau d’environ 7 mètres de long) ils sautent tous du bateau et le tirent à toute vitesse sur la cale. Impressionnant !

PecheursPecheurs 2

Nous avons eu un véritable coup de cœur pour cette île aux paysages lunaires contrastant avec des terres luxuriantes, aux oppositions climatiques étonnantes et dont la gentillesse des habitants malgré une grande pauvreté pour beaucoup d’entre eux est touchante . D’ailleurs le tourisme rural et sportif est en plein essor.

Dommage, nous n ‘avions pas assez de temps pour faire quelques randonnées mais ce n’est que partie remise.

Mindelo, 2ème grande ville du cap vert, sur Sao vicente, contraste avec Sao Antao pour ses multiples restaurants, bars avec musiques toutes les nuits.

On s’y sent bien, pour faire les courses au marché, se promener le soir et même utiliser l’ordinateur portable sur la place de l’église.

 Quelques photos : Cap-Vert Cap-Vert

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 23:58

Derniers jours à Dakar :

1 Journée excursion au Lac rose et safari

lac rose

lac rose 3lac rose 2

 

Sylvie Plage près du Lac Rose

 

 

Safari :

Rhinocéros

 

Girafe

Pour Nat

 

les crocodiles

 

 

Toucan

Toucan

 

Tamtam téléphonique

Tamtam téléphonique

 

Quelques changements à bord au Sénégal : notre consommation de PQ et allumettes a légèrement augmenté, nous avons fait le plein de « Vache qui rit »

 

 

 

 

Traversée Sénégal – Cap Vert

1 journée courses à Dakar, avitaillement, eau, laverie etc… aller-retour en navette au bateau, préparation du bateau pour partir, à 20 H nous quittons le mouillage : vent annoncé 15 N ; nous aurons le temps de ranger les courses, le linge et nous reposer. Chouette, nous allons sortir le spi ! 3H de moteur, on en profite pour recharger les batteries, repas + préparation de la nav jusqu’à Maïo. On passe la pointe de Dakar,  le vent se lève 12 N , travers, chacun prend son quart pour la nuit Pascal, Jean Pierre et Sylvie.

4H du mat, Jean Pierre croise un tanker à 1 M, ça le tient éveillé pendant une bonne heure…

Vendredi : belle journée, mer et ciel bleus, le plaisir de barrer, on danse sur les vagues, toujours travers au vent, on avance bien- 151 M en 24 h, Grand voile avec 2 ris + génois. A partir de 16 h le vent forcit, 3 ris dans la Gd voile et ¼ de génois, vitesse du bateau 6,7 à 7 N, plus question de mettre le spi, La mer est un peu hachée avec de grosses vagues pour nous arroser de temps en temps, ça surprend toujours, on sèche très vite, l’eau est à 28 °(rien à voir avec nos navigations en Bretagne au mois de novembre).

Samedi :

Toujours un vent bien établi, 20/25 N, Nous filons sur Maïo. 15 H 30, changement de cap, plus question de s’arrêter à Maîo, pour des questions de formalités, nous devons poursuivre jusqu’à Mindelo. Nous remontons donc plus près du vent, il faut se tenir à l’extérieur et se caler à l’intérieur.  Trouver la bonne position pour dormir, préparer des repas simples, faire chauffer le minimum d’eau pour faire cuire les spaghettis pour le cap’taine Pascal, boire un  café dans un récipient haut, c’est un peu sportif ! on cuisine, on fait la vaisselle et on dort, on bouquine de temps en temps mais pas très longtemps, sinon l’estomac ne suit pas.

Nav sportive !

 

Nav sportive 2

 

 

La pêche, là c’est du gros, nous avons cassé 3 lignes, perdu un rapala et 2 leurres, et rien à se mettre sous la dent.

Flag Cap Vert

 

Dimanche : vent 25 N avec rafales 28/30 N. Le bateau avance bien, les vagues couvrent l‘avant du bateau, nettoient la poussière rouge, et remplit la baille à mouillage. L’eau finit par s’infiltrer dans la cabine avant, pompage, c’est des litres et des litres….

Nous faisons une pause sur l’ile de Sao Nicaulo au mouillage de Tarrafal.

Sao Nicolau

 

Endroit idyllique, calme, eaux turquoises de quoi vous faire rêver !

Lundi journée séchage, nettoyage et baignade autour du bateau

 

Mardi, nous quittons à regret ce mouillage, nous n’avons pas nos papiers pour rester quelques jours. Dommage, nous repartons vers le port de Mindelo.

 

 

Belle navigation le long des îles, soleil, vent et vagues, ça torche !!! A donf, quel plaisir de barrer, on réduit pour terminer avec ¼ de génois sans la grand voile.

 

Ile Razo

16 h arrivée au port de Mindelo, au ponton à la méditerranéenne avec ancre à l’avant (50 m de chaine)

 

Sao Vicente

 

Nous tombons sous le charme, on se sent bien et les caps verdiens sont adorables.

 

Anecdote : Sur les plages, nous faisons le plein de sable et de magnifiques coquillages et en plus, incroyable, il y a des « Berniques » !

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 17:53


Le lundi dès 5 heures du matin, nous quittons Dakar pour le Siné Saloum avec un vent variable. 70 milles,  nous mouillons vers 18 heures face au village de Djiffère et sommes invités à manger un mouton grillé pour la fête de Tabasky (soirée agréable).

 

Mouillage Sine Saloum

Le lendemain nous partons nous balader dans le village sous une chaleur écrasante, petites boutiques d’alimentation, pêcheurs, quincaillerie …. Côtoient les cochons chèvres, ânes, chevaux, décharges …

 

Djifer

Les villageois vivent la rue à l’ombre des murs des boutiques qui sont aussi leurs logements, ceux-ci étant faits de parpaings réalisés sur place et dont les toits sont en tôles ondulées.

Puis nous allons piquer une tête dans l’océan …

Plage Djifère

Le lendemain nous avons réservé à plusieurs une pirogue pour la journée  pour remonter le Saloum jusqu’à Foundiougne et ainsi profiter de la grande variété d’espèces d’oiseaux. Grâce à la pirogue, nous pouvons longer les rives bordées de palétuviers et admirer tous ces oiseaux (flamants roses, pélicans, bécasses, aigrettes, sternes …).

 

 

Martin pècheurs3 heures plus tard arrivés à Foundiougne nous profitons d’un bon mulet (poisson !) grillé après une visite du village ou de nombreux commerçants cherchent à nous vendre des souvenirs. Nous apprendrons ainsi que le fruit du baobab sert à soigner le rhume des fesses (nous aurions bien essayé, mais n’avons pas osé). Fruit du Baobab

 

C’est dans ce village que se trouve le lycée (seconde, 1ère, terminale)  qui rassemble une grande partie des villages disséminés sur le Saloum. Retour à Djiffère en s’arrêtant prendre des huîtres accrochées aux pieds des palétuviers et en les faisant cuire sur un mini-barbecue sur un banc de sable du delta (excellent).

Huitres grillées au barbecue

Le samedi suivant nous sommes partis en taxi brousse voir les salines exploitées par les villageoises, le ramassage des arachides (la terre est labourée par un soc de charrue tiré par un cheval puis les cacahuètes sont ramassées à la main, la récolte du mil.

Sine-Saloum 2840

 

 

Nous avons ainsi traversé de nombreux petits villages, des maisons isolées ou des ribambelles d’enfants aux sourires joyeux vivaient. Nous y avons vu de nombreux puits où les femmes viennent remplir leurs bacs plastiques.

 

Sine-Saloum 2782

Dimanche, voyage en pirogue et charette pour assister à la messe locale,sortie de la messe

 

puis repas très local

repas collectif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En se promenant dans le village avec mon petit appareil photo dans le sac, j’ai pris  quelques photos des enfants avec leur accord bien sûr. Quelle joie de les voir autour de l’écran de l’appareil. Ayant une imprimante à bord du bateau, j’ai fait des planches contact et des impressions couleurs des photos et distribution dans les différentes ethnies du village. Imaginez la joie des enfants et des parents ! pendant 3 jours, j’ai renouvelé ce moment de partage et de plaisir, quel beau Kdo

 

Quelques photos de ces moments forts pendant la semaine : Sine-Saloum Sine-Saloum

 

 

Après remise des photos

 


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